L’arène et le cirque ont une forme similaire : le cercle ; mais si les foules se massent autour ce n’est pas tout à fait dans l’espoir de la même émotion.
Ceux qui préfèrent les arènes espèrent que le taureau soit vaincu par l’homme dans un combat épuisant et dangereux. Ceux qui vont au cirque, s’attendent à être émerveillés par l’humain devant l’habileté qu’il aura su mettre à dompter l’équilibre. Dans un cas comme dans l’autre, les spectateurs admireront les exploits, le cœur battant.
Ici, Sophie sait nous mettre encore une fois devant nos contradictions en alliant la force animale et l’habileté de l’insouciance enfantine… sans que l’on puisse dire lequel des deux protagonistes est le plus à admirer.
Jô/ELLE